Resumé: |
Pour se défendre dans un procès quil sintente à lui-même, lauteur fait défiler au galop un passé évanoui. Il va de lâge dor dun classicisme qui règne sur lEurope à leffondrement de ce «monde dhier» si cher à Stefan Zweig. De Colbert, Fouquet, Bossuet ou Racine à François Mitterrand, Raymond Aron, Paul Morand et Aragon. Mais les charmes dune vie et les tourbillons de lhistoire ne suffisent pas à laccusé : «Vous nimaginiez tout de même pas que jallais me contenter de vous débiter des souvenirs denfance et de jeunesse ? Je ne me mets pas très haut, mais je ne suis pas tombé assez bas pour vous livrer ce quon appelle des Mémoires.» Les aventures dun écrivain qui a aimé le bonheur et le plaisir en dépit de tant de malheurs cèdent peu à peu la place à un regard plus grave sur le drame qui ne cesse jamais de se jouer entre le temps et léternité, et qui nous emportera.
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